Et si le vrai génie n'était pas la spécialisation… mais la connexion ?

On parle souvent des polymathes comme des figures du passé — Léonard de Vinci, Hypatie, Ibn Sina. Des esprits brillants capables d’exceller dans plusieurs domaines à la fois : science, art, philosophie, ingénierie.

Mais dans un monde où l’on valorise l’expertise étroite, la spécialisation rapide et l’optimisation de chaque minute, la pensée polymathe semble presque suspecte. Trop dispersée. Trop curieuse. Trop "hors cadre".

Pourtant, beaucoup de personnes douées, neurodivergentes ou atypiquement intelligentes fonctionnent exactement ainsi :

🔹 en explorant des sujets très variés

🔹 en établissant des liens là où d’autres voient des silos

🔹 en pensant par analogie plutôt que par hiérarchie

🔹 en s’ennuyant dans la répétition, mais en s’épanouissant dans la complexité

Ce ne sont pas des “touche-à-tout”. Ce sont des tisseuses et des tisseurs de sens.

Et dans un monde où les problèmes sont de plus en plus systémiques, cette façon de penser est non seulement pertinente… elle est essentielle.

La question n’est donc pas : “comment les faire rentrer dans les cases ?”

Mais plutôt : “comment adapter les environnements pour qu’ils puissent penser, créer et contribuer à leur manière ?”

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Nerds. Geeks. Neurodivergents. Et la puissance d’être câblé différemment.