Nerds. Geeks. Neurodivergents. Et la puissance d’être câblé différemment.

On utilise souvent les mots geek et nerd comme des étiquettes rigolotes — ou comme des médailles d’honneur. Mais qu’est-ce qu’ils signifient vraiment ?

Les nerds plongent au cœur de la connaissance. Ils sont attirés par la maîtrise, la logique, souvent le monde académique.

Les geeks, eux, s’épanouissent dans la passion. Ils célèbrent les fandoms, la culture, les obsessions créatives.

Beaucoup de gens sont merveilleusement, et chaotiquement, un peu des deux — codant des algorithmes élégants et leur donnant des noms tirés de références sci-fi obscures.

Mais il y a une autre dimension dont on parle trop peu :

la neurodivergence.

Bon nombre des traits qu’on associe aux geeks et aux nerds se recoupent avec le fonctionnement des esprits neurodivergents — en particulier dans l’autisme, le TDAH, la dyslexie, et au-delà.

Hyperfocus ? Présent.

Intérêt intense pour des sujets de niche ? Présent.

Difficulté avec les normes sociales, mais brillance en reconnaissance de motifs ? Double présent.

Ce n’est pas juste un trait de personnalité — c’est un indice.

Un rappel que derrière les étiquettes, il y a des personnes dont le cerveau est câblé pour penser autrement, ressentir profondément, et percevoir ce que d’autres ne voient pas.

Soyons honnêtes : la culture pop adore romantiser ça.

On a droit au cliché du « génie incompris » — mais rarement à la réalité du quotidien. Pas la surcharge sensorielle. Pas l’épuisement d’avoir à s’adapter en permanence à un monde qui n’est pas conçu pour eux.

Alors voici une meilleure perspective :

Célébrons la diversité des esprits, pas seulement les mèmes et les stéréotypes.

Car que vous construisiez un système, une histoire ou une startup — ces « geeks nerds » (neurodivergents ou non) sont peut-être vos penseurs les plus originaux.

Ils ne sont pas brisés.

Ils sont brillants — simplement réglés sur une autre fréquence.